On nous écrit

Massacre d’innocents

Jacques Pous commente de récents événements.
Conflit

Je me suis endormi hier soir avec l’image des deux pompiers pyromanes hilares du bon coup qu’ils venaient de réaliser en désignant, devant le monde médusé, silencieux et déjà consentant, l’Iran comme le pays terroriste par excellence, l’une de ces «fake News» dont le Président américain s’est fait une spécialité. Il ne restera plus dès lors de la répéter durant des mois pour que la majorité silencieuse se persuade que c’est vrai et trouver un prétexte (genre armes de destruction massive) pour détruire à son tour, avec l’aval unanime de la Communauté Internationale, le dernier pays important de la région, adversaire des Etats-Unis et d’Israël, encore debout.

Je me suis réveillé ce matin avec une nouvelle tuerie à Manchester et j’ai entendu une nouvelle fois, comme lors des commémorations du 11 novembre, les autorités britanniques et d’ailleurs pleurnicher sur les «morts innocentes d’un attentat barbare et lâche».

Ces gens-là qui, à Mossoul, depuis des mois, bombardent, canonnent et mitraillent des victimes innocentes, devraient se taire.

Que les pompiers pyromanes nous laissent pleurer en silence les enfants et les victimes innocentes de Mossoul et celles de chez nous et nous écoutent les implorer qu’ils arrêtent le massacre des innocents et des enfants là-bas pour espérer l’arrêter chez nous.

Les enfants de Mossoul comme ceux de Manchester sont nos enfants et ont des mères qui les pleurent.

Jacques Pous, Genève

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