Scène A l’Orangerie, la noblesse cherche ses marques mardi 14 août 2012 Jorge Gajardo 06.08.2012 Générale "Le Petit Maître Corrigé", Théâtre de l'Orangerie, Genève par Juan Carlos Hernandez LE PETIT-MAÎTRE CORRIGÉ Théâtre De Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Mise en scène José Lillo avec Pascal Berney, Rebecca Bonvin, Elodie Bordas, Felipe Castro, Jeanne De Mont, José Lillo et Bastien Semenzato Hortense, fille dun comte, doit incessamment épouser Rosimond, fils dune marquise, venu avec sa mère pour le mariage dans la propriété de campagne du Comte. Mais Hortense est inquiète : elle népousera Rosimond que si, avec laide de sa suivante Marton, elle parvient à le corriger de ses ridicules façons de « petit-maître » et à lui faire avouer quil laime. Dans une alliance du genre féminin « trans-classes sociales » contre le sexe adverse, tel que façonné par la capitale (Paris), le pauvre Rosimond sera tout au long de la pièce déconstruit, épluché comme un oignon, jusquà ce quil rende (quasiment au sens de vomir) sa nature. Les postulats de la souveraineté traditionnelle, lhomme et la capitale, savèrent sans force face aux ruses du génie féminin et naturel. Cest à une épreuve de lamour, de la sincérité, comme dans la plupart des comédies de Marivaux, à laquelle est ici confronté le personnage principal. Rosimond devra donc réussir à passer dune langue de convention au langage du cur, quand tout le dénouement tient dans quelques mots à prononcer sur un certain ton. Le nud consistant dans la façon dont sera faite une déclaration damour JUAN CARLOS HERNANDEZ Pour lire la suite de cet article Vous êtes déjà abonné? Connexion Abonnez-vous A partir de 9.50 / mois je m'abonne Accès 1 jour 3.- Je teste